CAEFS is intervening in Dorsey et. al v Canada, at the Supreme Court of Canada
5/13/2025Today CAEFS is intervening in Dorsey et. al v Canada, at the Supreme Court of Canada to protect habeas corpus – a legal right that allows incarcerated people to challenge unlawful deprivations of liberty.
At issue: can people in prisons challenge the conditions of their confinement when those conditions become unlawfully harsh—even if their official security level hasn’t changed?
We say yes.
The law must account for how incarceration is actually experienced.
The lower court’s narrow approach ignores the purpose of habeas corpus: to provide a fast, effective remedy when liberty is at stake. We’re asking the Court to protect it in a way that reflects dignity, lived experience, and the right to challenge injustice from inside the prisons.
This is a crucial tool for people in prison to challenge unlawful, harmful conditions.
We say that a narrow ruling would disproportionately hurt Indigenous women, mothers & trans people.
Liberty demands a remedy grounded in lived realities.
CAEFS is represented by Jessica Rose and Emma Arnold of PATH Legal. We have been supremely lucky to have their sharp analysis for our intervention.
If you want to follow along it is being webcast live at this link: https://www.scc-csc.ca/cases-dossiers/hearings-audiences/live-endirect/
__________
Aujourd’hui, l’ACSEF intervient dans l’affaire Dorsey et. al v Canada, devant la Cour suprême du Canada, pour protéger l’habeas corpus – un droit légal qui permet aux personnes incarcérées de contester les privations illégales de liberté.
L’enjeu : les personnes incarcérées peuvent-elles contester les conditions de leur détention lorsque celles-ci deviennent illégalement sévères, même si leur niveau de sécurité officiel n’a pas changé ?
Nous répondons par l’affirmative.
La loi doit tenir compte de la manière dont l’incarcération est réellement vécue.
L’approche étroite de la juridiction inférieure ignore l’objectif de l’habeas corpus : fournir un recours rapide et efficace lorsque la liberté est en jeu. Nous demandons à la Cour de le protéger d’une manière qui reflète la dignité, l’expérience vécue et le droit de contester l’injustice depuis l’intérieur des prisons.
Il s’agit d’un outil essentiel permettant aux détenus de contester des conditions illégales et préjudiciables.
Nous affirmons qu’une décision restrictive nuirait de manière disproportionnée aux femmes autochtones, aux mères et aux personnes transgenres.
La liberté exige un recours fondé sur les réalités vécues.
L’ACSEF est représentée par Jessica Rose et Emma Arnold de PATH Legal. Nous avons eu la chance inouïe de pouvoir compter sur leur analyse pointue pour notre intervention
