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Semaine Elizabeth Fry 2022 : jour 4

5/5/2022

Bienvenue au quatrième jour de la Semaine Elizabeth Fry 2022, qui marque également la Journée de la robe rouge. La Journée de la robe rouge est l’occasion de se souvenir et d’honorer la mémoire des femmes, des filles et des personnes bispirituelles autochtones qui sont mortes à cause de la violence raciste et sexiste. C’est dans cet esprit que nous commençons aujourd’hui notre billet en publiant cette magnifique vidéo créée par la Société Elizabeth Fry de Calgary, intitulée « Healing Our Hearts » (« Guérir nos cœurs »).


Le Globe and Mail a aussi publié un article
 ce matin qui souligne que les femmes autochtones représentent à présent plus de la moitié de la population carcérale fédérale féminine. Emilie Coyle, directrice générale de l’ACSEF, y est citée et fait remarquer que, chez les femmes autochtones, la vulnérabilité et la marginalité sont bien trop souvent perçues comme des facteurs de « risque » par tous les aspects du soi-disant système de justice pénale. Si vous souhaitez en savoir plus sur les liens entre les disparitions et les assassinats des femmes et des filles autochtones, et la crise liée à leur incarcération excessive au Canada, nous vous invitons à vous joindre à nous samedi pour la discussion intitulée « Les condamnations à perpétuité, la loi et les méfaits coloniaux persistants », qui rassemblera la sénatrice Kim Pate et Joey Twins et qui sera animée par des membres de l’équipe de l’ACSEF. Nous remercions Wanda Whitebird, Aînée et gardienne du savoir traditionnel, qui se joindra également à nous. Vous pouvez vous inscrire ici.

Discussion en direct : les effets des condamnations à perpétuité sur les vies

Cette discussion publique rassemble quatre défenseuses des droits travaillant avec des personnes criminalisées au Canada. Elle se penche sur les effets des condamnations à perpétuité sur les vies des personnes. Malgré les nombreuses informations erronées selon lesquelles les condamnations à perpétuité prennent fin après 10 ou 25 ans au Canada, une peine à vie signifie bien une peine à vie. Même si une personne est condamnée lorsqu’elle a tout juste 18 ans, elle purgera sa peine jusqu’à sa mort. Les condamnations à perpétuité ont été introduites dans la législation canadienne en 1979. Aujourd’hui, de nombreuses personnes condamnées à perpétuité purgent encore leur peine 30 ou 40 ans après leur condamnation, ou sont décédées alors qu’elles purgeaient encore leur peine. Les peines d’emprisonnement à vie représentent actuellement 25 % de toutes les peines d’emprisonnement fédérales. Il existe peu de recherches et de sensibilisation sur les problèmes causés par ce type de condamnation sur les personnes, les communautés et même le système carcéral lui-même : la nature perpétuelle des peines à vie contredit l’objectif même des pénitenciers canadiens, c’est-à-dire la sécurité publique par la réinsertion sociale.

Joignez-vous à Adelina Iftene, Sheri Pranteau, Johanne Wendy Bariteau et Cathee Porter pour une table ronde en direct qui abordera la manière dont de nombreuses personnes parmi les plus défavorisées du Canada vivent les peines d’emprisonnement à perpétuité au fil du temps. La discussion se penchera sur de grandes questions telles que l’utilité réelle de maintenir une personne en prison ou en libération conditionnelle toute sa vie. Une discussion animée par des membres de l’équipe de l’ACSEF. Nous remercions la travailleuse de soutien Vicky Boldo de se joindre à cette discussion et de nous offrir son soutien.

Une traduction simultanée en français et un sous-titrage automatique en anglais seront proposés.

Mythe ou réalité?